Dans le bois, il n'y a pas que des champignons
Dans les bois, il y a des champignons mais aussi beaucoup de tiques.
Ce n'est pas ma découverte du jour, rassurez-vous. Dès tiques, j'en déjà eu des tas (parfois 5 au cours d'une même promenade), et ce malgré mes précautions.
Il faut presque s'habiller comme un scaphandrier pour échapper aux tiques, mais ça ne suffit pas. On conseille de porter des vêtements qui nous couvrent bien (pantalons dans les bottes ou les chaussettes, longues manches...). Il faudra quand-même qu'on m'explique omment la tique trouve le courage de s'obstiner face à tous ces obstacles pour finir sur mon ventre (si, c'est du vécu).
Bref, de sortie hier, j'ai trouvé quelques champignons (mon histoire de tique ne m'a pas encore donné le temps de sélectionner les photos que je vous montrerai tout bientôt).
Au retour, malgré l'examen de recherche de tique éventuelle, je ne vois rien. Et ce matin, je constate une de ces sales bêtes était plantée dans ma jambe. Manifestement, elle a trouvé le moyen d'affronter mon pantalon. Pourquoi ne l'ai-je pas vue hier ? Plusieurs explications possibles :
1. Je l'ai prise pour une petite plaie
2. Elle était planquée dans mes vêtements et m'a sauté dessus après l'inspection et ma douche
3. Je me la suis choppée plus tard quand je me suis installée au jardin
Bref, pas question pour moi de partir travailler avec cette bestiole qui n'aurait pas fourni la moindre aide dans le traitement de mes dossiers. Opération extraction de la tique. Sauf que je suis déjà à la bourre, je m'énerve un peu et ... je loupe mon coup. La tête de la tique reste bien enfoncée dans ma peau.
Je n'insite pas et pars travailler, sauf que ça reste rouge autour de la tête de tique et je m'inquiète un peu. On ne sait jamais que ce soit une tique porteuse de la maladie de Lyme. Ce soir, j'affronte le très gros orage pour voir mon médecin.
Je suis restée une heure dans son cabinet à me faire charcuter (une lutte féroce entre le médecin et la tête de tique). Il a essayé gentiment de l'enlever avec une pince, sans succès.
Il passe la vitesse supérieure : petite anesthésie locale pour s'acharner un peu plus avec la pince. Rien à faire.
Anesthésie un peu plus forte. Ici, on est parti pour une petite incision. Je perds un peu de bidoche à la jambe, un peu plus de sang, mais les restes de la tiques subsistent.
Finalement, il a fallu la brûler, me coller une pommade désinfectante et un gros pansement qui m'empêchera de porter des jupes pendant un moment.
Et pour couronner le tout, je suis sous antibiotiques afin d'éviter que la maladie de Lyme ne se développe (on ne rigole pas avec cette maladie).
Tout ça pour vous dire qu'il faut prendre les tiques au sérieux et ne pas tarder à les enlever et voir un médecin si nécessaire. La maladie de Lyme est sérieuse si elle n'est pas traitée à temps.
Dans les prochains jours, c'est promis, on parlera champignons, photos à l'appui.