Les champignons se réveillent
Enfin une demi-journée ensoleillée ! On profite de cette accalmie météorologique pour un peu voir ce qui se passe dans les bois.
Le bois que j'ai visité n'est pas un bois où je peux trouver des morilles, je l'appelle ma "zone de test". Pas trop éloigné de chez moi, je m'y rends en général en début de saison. Je n'y trouve pas grand chose de comestible, mais selon les variétés que je trouve, je peux déterminer le moment où je peux traverser la moitié du pays pour me rendre dans mes stations à champignons comestibles.
Vendredi, ma visite du bois avait donc pour but principal de faire l'inventaire.
Les anémones sylvie sont en fleur depuis plusieurs semaines et il est fort probable que la sclérotinie tubéreuse (Dumontinia tuberosa), champignon qui lui est associé, soit présente. Et je les ai trouvées ici.
Les premiers coprins micacés (Coprinus micaceus) sont également là.
J'ai aussi trouvé quelques petites pézizes dans un vieux crottin de cheval. Malheureusement, pour les identifier, il faudrait procéder à une analyse microscopique et je n'ai pas encore d'expérience en microscopie.
On a aussi aperçu la trémelle mésentérique (Tremella mesenterica) que l'on trouve même en hiver.
J'espérais rencontrer l'helvelle en gobelet (Helvella acetabulum) qui est un champignon printanier et que je trouve fréquemment dans ce bois, mais je ne l'ai pas vue. Pas encore là ? A décidé de ne pas se montrer ? Installée d'un côté du bois que je n'ai pas exploré ?
Pas encore de trace des mousserons de la Saint-Georges. Mais c'est normal car il apparaissent vers la Saint-Georges (le 23 avril). c'est donc un peu tôt, mais cela ne devrait plus tarder.
Nos petites découvertes sont donc le signe qu'il est temps de commencer à chercher sérieusement dans les bois. Et comme il paraît que les premières morilles commencent à se montrer, mon idée est renforcée. Elles sont encore petites, mais ce n'est que l'affaire de quelques jours.